PeTiTe MorT
Dans ce cou où je rêve d'y voir perler ma sueur
Je voudrais y planter mes crocs et ne plus les en retirer
Y marrier mon âmes à la sienne, diluées dans le nectar de nos sangs
Dans ce vague à l'âme intraveineux, nous nous sommes éperdu de l'un l'autre
Entre nos corps brulant nous tisserons une toile où nous y piègerons notre amour
Nous nous loverons dans cette alcove de désir pour y faire grandir une fièrté sucrée
Nous boirons en l'autre ce liquide sirupeux, le poison du vertueux
Ici il sera notre hydromel nous perdant dans cette ivresse plus que divine
ces douces épaules deviendrons le pied d'éstale de ma passion retrouvée
Peu importe la distance parcourue le long de nos corps
Enveloppés dans une peau devenue parchemin interdit
Tatouée du désir de nos coeurs maladifs
Y trouver, pas une raison mais une réponse menant à d'autre questions
Mais nous construirons pour mieux nous retrouver, se comprendre à jamais
Se retrouver à puiser en l'autre le remède à ce mal être carcéral
Provoquant en nous même un mal être romantique
S'évader de nos propre cage de chaire pour nous lier l'un l'autre
A la vie, à la mort à ces chaines que sont l'envie et le désir
S'écarter de tous, dévorant tout l'espace, perdu dans le vaste désert du temps
Nous deviendrons notre propre prison sensorielle
Où le désir nous viendra, incandescent, véhément
En bourreau aux yeux crevés, il rmopra nos amarres
Qui nous ancrent aux bas fondsde cette futile vie humaine
Nous nous verrons nous élever dans ces airs
Libre d'être nous même où nos corps oublieux de mortels
S'uniront dans cette vie comme dans cette petite mort