Dernier souffle

Que perdrons-nous encore contre une vie futile et si destructrice?
Automutilation de nos menbres
Sommes-nous encore réel et vivant ? Dites-le moi
Je ne pas être comme vous écrasé d'orgueil et de fièrté
Reponse à tout et solution de rien
Les souris vertes ne courent plus dans l'herbe
Au seuil du vide elles sont couleur de sang qui se répand
Elles courent à bout de souffle sur un champ de braises
Souvenons-nous qu'il y eu ici une terre
A la recherche d'un dernier souffle
Ce fût notre dernière cornée encore transcendante
J'aurais encore vendu mon âme contre un peu de ton souffle
Insufflant une dose acide mais si bienfaisante
Car je suis encore là tout près dans l'ombre de moi-même
Les vers ont pris possession du fruit de mon esprit
Mon univers s'étend mais ne cesse de s'écrouler sous le poids du temps
Un peu de ton souffle pourrait seulement m'aider à ma retourner
Et me regarder en face dand ma fuite en avant
Le maîtriser est utopique, mon futur cessera d'être chronologique
Mon présent venant tous juste de se dresser friable et empirique
Que perdrons-nous encore contre une vie futile et si destructrice?
Je me souvient encore de ceux pêchant par grandeur d'âme
Ils y laissèrent plus que leur vie
Tant de coquilles vides aujourd'hui ne donnant plus signe de conscience
Errant, divaguant entre charniers et brasiers
Le regard perdu dans un brouillard insondable
Toutes perspectives annihilées
Perdu à jamais au grés dans vents des marchands de temps
Trocquant des souffles de vie contre de faux espoirs
L'humanité devenue relique, artéfact mysthique
D'un monde si abandonné sous la cupidité
Que la quête de vérité s'en trouve détourné
Que perdrons-nous encore contre une vie futile et si destructrice?