Apte titube
Laissé pour mort sur le bas côté de sa haute éstime
Le quatuor embarqué dans cet élan mu par l'amertume
Vibrant comme dans une dernière danse avant la casse
Oublié dans un bagage, sur le recto d'une lettre
Voir de plus en plus son angoisse faire des siennes, il est las
Délirium concédé dans le but d'être avant de disparaître
L'heure tourne mais le petit homme ne se retrouvera qu'incertain
Semant les pièces du puzzle de son existence brisée
Son passé révolu ne veut même plus le rattrapper
A présent il s'en moque, enfin oresque, sauf de tout
Gangrèner par son manque de savoir être
D'aimer, il ne peut en définir le sens, en a vidé la sève
Egaré ds les bas fonds de son monde déglutit
Veut-il, espère-t-il, se projette-t-il, dans un futur, dans un flou
Le petit homme passera pour un fou, un fantôme
Que cachje cette si faible carapace, ce postiche masque
Où va-t-il si ce n'est droit dans un mur
Construisant sur son passage des forteresses de vent
Singeant un idéal conformiste, durcissant une peau inexistante
Il n'est rien que la lie de son envie d'être
Incapable de voir le bonheur pointer son nez
Comme l'Autre il contemple la rivière de boue qu'il nourrit
Comme l'Autre il est égaré dans les bas fonds de son monde déglutit